Bienvenue sur les « Témoignages » du site ePlaneur
Sommaire
Témoignages de célébrités
Ces témoignages ont été recueillis par la FFVP (Fédération Française de Vol en Planeur)
Afin de faciliter une vue d’ensemble, certains détails peuvent être masqués.
Cliquer sur les lignes précédées d’un signe pour les révéler.
Eric Napoléon
Lien pour accéder à l’interview complet : Eric Napoléon utilise Condor
Maximilian Seis
Voici ses propos, recueillis après un essai du simulateur à réalité virtuelle lors de l’Assemblée Générale de la FFVP en mars 2020. Voir l’article complet Maximilian SEIS
« J’ai démarré le planeur directement au sein du club de planeur de Bordeaux, mais avant d’avoir l’âge requis pour voler, j’ai comme beaucoup d’autres, passé de nombreuses heures sur un simulateur à la maison. Cela m’a permis de dégrossir le pilotage et d’acquérir quelques bases avant les premières vraies heures et donc d’accélérer ma formation.
Un simulateur bluffant
J’ai pu effectuer un vol en réalité virtuelle au départ de Saint-Auban par bonnes conditions et c’est assez bluffant par rapport à ce que je connaissais du simulateur ! Les reliefs sont très bien représentés, les ascendances aux endroits prévisibles, on se sent vite à l’aise pour faire du vol en planeur. Bien sûr, il manque toujours les sensations et ce n’est pas le même plaisir qu’en vrai, mais c’est prenant !
Un outil pédagogique
Le simulateur peut être un très bon outil pour le début de la formation : ligne droite, conjugaison, etc… Plus tard, on peut imaginer s’en servir pour s’entrainer aux “vaches”, notamment sur des champs spéciaux en montagne (repérer le champ en arrivant bas, visualiser pourquoi on fait la vent arrière d’un côté, la ligne à l’entrée du champ, etc etc…) ou pour préparer un stage, une compétition dans une région montagneuse. On peut en effet se servir de Condor pour visualiser le terrain de jeu, les montagnes principales, les dégagements, etc… (les Alpes du Sud étant un très bon exemple). »
Témoignages de jeunes issus du BIA
Ces témoignages ont été recueillis par nos soins.
Mahé
Mahé est un jeune pilote du club Grenoble Vol à Voile (GVV) Il vole en réseau avec nous.
Il a fait un vol de 572 km en partie réussi grâce à une participation active aux vols en réseau que nous organisons.
Le parcours de Mahé mérite d’être consulté : BIA, Brevet de pilote à 16 ans et un entrainement intensif sur simulateur Condor.
Bastien
Bastien vole à Tarbes au sein du club Association Vélivoles de Tarbes
Il a suivi les cours du BIA à 14 ans pour être lâché en solo, seulement après 5 heures de vol en instruction, moyennant 8 heures d’entrainement par semaine sur simulateur Condor à domicile.
Après 3 heures de vol en solo, il passe son Brevet de Pilote de Planeur à 16 ans
A 20 ans, en janvier 2022, Bastien est reconnu Espoir Fédéral, une marche supplémentaire dans un parcours qui va l’amener au Pôle Espoir et peut-être un jour à intégrer l’équipe de France.
Bastien est convaincu que la pratique du simulateur accélère la formation, diminue les coûts de formation, permet d’acquérir de l’aisance et la découverte de nouveaux environnements.
Rappelons qu’il continue de pratiquer le vol virtuel en planeur sur Condor 2 principalement dans le domaine de la compétition.
Oscar
Oscar est un jeune, issu du BIA, qui découvre le ePlaneur. Il vole parfois en réseau avec nous.
Voici ce que nous avons reçu de sa part à l’issue d’une séance Découverte ePlaneur à laquelle participait Oscar le 4 juin 2022.
Message joint à la photo : …En ce qui concerne Condor, j’envisage de l’acheter, j’ai déjà un bon matériel, même si je pense ajouter un palonnier et un Track Ir d’ici peu.
Pour la présentation, c’était clair et dans le bon ordre. On peut très bien commencer à apprendre avec un matériel très modeste, comme j’ai pu le tester. J’ai également été bluffé par la qualité des graphismes sur le casque VR.
C’est impressionnant !
Témoignage indépendant
Un très bel article de Clemens, un pilote Anglais : Pourquoi pratiquer avec Condor
Clemens explique pourquoi il est intéressant et économiquement rentable de pratiquer le vol en planeur avec Condor. La comparaison avec le vol réel est faite de manière honnête et non partisane.
Voici un extrait comportant l’essentiel à retenir
Le vol en planeur est un sport complexe. De nombreuses compétences différentes sont nécessaires pour devenir performant. Chaque instructeur vous dira que la meilleure façon de développer ces compétences est de voler beaucoup. C’est incontestablement vrai.
Malheureusement, voler beaucoup n’est pas toujours facile, surtout pour les débutants. Contrairement aux pilotes expérimentés, qui sont capables de planer presque n’importe quel jour de la saison thermique, les pilotes inexpérimentés ont souvent besoin de conditions presque parfaites pour voler, rester en l’air et s’entraîner. Si les conditions ne sont pas excellentes (par exemple les thermiques sont relativement faibles, soufflés par le vent, étroits, irréguliers, plus éloignés de l’aérodrome, etc.), leurs vols sont souvent courts, et donc leur pratique du vol en planeur reste limitée. Cela peut être frustrant et, compte tenu du nombre de remorquages impliqués, cela coûte également cher.
Malheureusement, de nombreux nouveaux pilotes de planeur abandonnent à ce stade. En fait, les statistiques de mon club, la Soaring Society of Boulder, montrent que les nouveaux membres, qui volent moins de cinq heures au cours de leur première année, ont plus de 50 % de chances d’abandonner leur nouveau passe-temps, avant même le début de leur deuxième saison. C’est vraiment dommage si vous pensez à tout le temps et l’argent qu’ils ont déjà investis dans leur formation de base. Mais considérez aussi ceci : ceux qui volent plus de 5 heures la première année ont 80 % de chances de continuer le sport ! Alors, que peuvent faire les nouveaux pilotes pour franchir la barre des cinq heures ?
Heureusement, il existe un moyen simple, efficace et peu coûteux de compléter la formation de base en vol et de développer rapidement bon nombre des compétences clés nécessaires en tant que pilote en vol. Il s’appelle Condor, un simulateur remarquablement réaliste pour le vol en planeur. Si vous avez déjà un PC avec une carte graphique décente, tout ce dont vous avez besoin est le logiciel, un joystick approprié et, de préférence, des pédales de gouvernail (palonniers), alors le tour est joué. Tout cela peut être obtenu pour le prix de quelques remorquages – voir les détails au bas de cet article. Je promets que c’est le meilleur investissement que tout pilote de vol en herbe puisse faire !
Pour éviter tout malentendu : Condor seul ne se substitue pas à une formation en vol réel. Mais je n’ai absolument aucun doute que cela m’a épargné des dizaines de remorquages réels et a considérablement accéléré ma courbe d’apprentissage en tant que pilote en plein essor.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de la manière dont Condor peut vous aider à développer rapidement vos compétences, d’accélérer votre formation. Vous serez moins dépendant des journées parfaites, vous aurez l’opportunité de gagner du temps, d’acquérir de l’expérience de planeur réel plus tôt et à moindre coût.
Témoignages de pilotes
Ces témoignages ont été recueillis par nos soins.
François Estève
François est secrétaire général du club Grenoble Vol à Voile (GVV) Il vole en réseau avec nous.
Je m’appelle François Estève, j’ai 65 ans, secrétaire général de mon club GVV depuis deux ans et professeur médecin hospitalo-universitaire au CHU de Grenoble.
Ancien pilote delta, avec 30 ans de pratique delta et parapente, je suis aussi un jeune pilote planeur, lâché campagne en mai 2021.
J’ai donc une certaine connaissance du relief et de l’aérologie de l’Isère, de la Drôme, de la Savoie et des Alpes en général.
Le jour du vol dont parle Mahé, le 19 avril de cette année, je me suis retrouvé au fond de la vallée de Chamonix, prêt à transiter vers la Suisse. Plus aucune matérialisation nuageuse n’était présente. J’ai préféré revenir sur mes pas, vers le sud, aux alentours de 13h30.
D’autres pilotes ayant pris l’option plus au Nord ont fait de magnifiques vols.
J’étais de retour dans la Chartreuse vers 14 heures, quand Mahé transitait dans le Sud Vercors. Malgré mes efforts, je n’ai pas pu le rattraper. Il est allé tourner la tête de l’Estrop, tandis que je tournais la montagne de Lure.
Ce jour là, avec mon Ventus 2cx, non ballasté, car il faisait frais en altitude, je pensais possible de le rejoindre, mais clairement il volait beaucoup trop vite et très efficacement.
Le planeur LS4 que pilotait Mahé a une envergure de 15 m et une finesse de 40 à 90 km/h
Le planeur Ventus 2cx de François à une envergure de 18 m et une finesse de 50 à 92 km/h non ballasté.
Mahé est revenu se poser après 5:54 de vol à 97 km/h de moyenne pour 570 km et j’ai volé 7:39 à 87 km/h pour 669 km (données Seeyou).
La grosse différence est que Mahé a pu se rendre en sécurité dans le secteur du parcours parce qu’il le connaissait, par la pratique du simulateur de vol avec Condor.
J’y avais déjà volé, il y a plus de 30 ans en delta, et plus récemment en planeur (seul et en biplace).
A ma connaissance, très peu de pilotes fraîchement lâchés campagne vont tourner l’Estrop en partant de Grenoble….
J’ai aussi rencontré dans les Pyrénées des jeunes pilotes impressionnants d’aisance, formés plus sur le simulateur Condor qu’en vol avec instructeur, dont un lâché après seulement 5 h d’instruction !
Au delà des jugements de principe, force est de constater que l’outil de simulation, accessible assez facilement du fait de la puissance croissante des ordinateurs personnels, change la donne de la formation des jeunes pilotes.
Il est aussi probable que pour les pilotes seniors qui peinent à trouver leurs marques en vol, l’entraînement sur simulateur constitue l’outil qui permet, à moindre frais, de travailler les apprentissages psycho moteurs, que les jeunes acquièrent très vite!
Cela n’enlève rien à Mahé qui est déjà un excellent pilote à mes yeux et qui a encore pas mal de choses à apprendre.
Pour l’humour et la bonne humeur, je lui ai glissé, après un circuit autour de Grenoble qu’il a bouclé facilement et moi pas : » Quand je serai grand, je serai bon comme Mahé ! « , va falloir se dépêcher …
Michel Teilhol
Michel est un pilote de notre Aéroclub ACPH Issoire Il ne vole pas encore en réseau avec nous, mais cela ne saurait tarder.
Je m’appelle Michel TEILHOL, 72 ans, dentiste retraité. J’ai beaucoup pratiqué le sport automobile dans les années 80, avec le titre de champion de France des rallyes en 1983.
Je tiens à préciser que cette réflexion s’adresse à des pilotes débutants comme moi, qui ai commencé le planeur il y presque 3 ans, plus précisément le 07/02/2020
Venant de l’ULM 3 axes et de l’avion, j’ai été perturbé de ne pas faire de tours de piste. Condor m’a permis de régler ce problème.
J’ai ensuite évolué dans son utilisation en créant des situations particulières tel qu’un vent de travers important, une approche basse coté plateau du Broc, une cassure câble à 30 mètres, un virage engagé etc… Soit toutes les situations pouvant accroître la charge de travail et le stress du pilote débutant dans des phases de vol délicates.
Avec Condor j’ai appris à utiliser XCSoar en toute sécurité. Je l’utilise maintenant dans mes vols réels sur une tablette Androïd.
Souvent le matin, quand je dois voler l’après midi, j’affiche le sens ainsi que la force du vent et je me fais un petit entraînement.
Je ne peux que conseiller cette application aux pilotes débutants et leur souhaiter de bons vols virtuels ou réels.
Hubert Leturmy
Hubert est un deltiste et un parapentiste chevronné qui s’est mis au ePlaneur en autodidacte.
Témoignage recueilli le 04/02/2024
Mon CV aérien
Hubert Leturmy, bientôt 70 ans, heureux retraité.
J’ai commencé à 30 ans le delta en 1984 avec un Atlas. Puis le parapente vers 1988 avec une Randonneuse.
Après avoir beaucoup volé en delta, fait un peu de compétition dans les années 90, mais peu volé en parapente, progressivement mon assiduité a bien diminué à cause du boulot. Mais je n’ai jamais arrêté.
En 2004 à 50 ans, je me suis formé à la chute libre avec trois copains deltistes dont François. Après 30 sauts environ à l’aéroport de Chambéry au bout du lac du Bourget, j’ai du arrêter faute de temps.
Depuis la retraite je pratique un peu plus. Grosso modo à l’année je fais maintenant entre 5 et 10 vols delta, des cross généralement. Et en parapente, environ 10 à 20, en local.
En été 2022, j’ai testé un vol en planeur biplace avec François Estève. Il a un parcours semblable au mien en vol libre. Puis fin 2022, principalement avec l’aide de Michel Rouleau, j’ai débuté l’ePlaneur au cours de l’hiver.
Pour ma 2ème saison d’ePlaneur je me suis inscrit pour les qualifs du championnat de France de Janvier 2024. Avec mes 220 h de vol en simulateur Condor 2, je me suis qualifié pour la finale. J’ai pu terminer toutes les manches, mais sans marquer le moindre point !
Cette année à 70 ans, je compte débuter ma formation planeur avec le GVV au Versoud. Grâce à l’expérience fructueuse du simulateur, j’espère bien être lâché avant la fin de l’année. C’est un challenge !
Dans le futur, je suppose finir par privilégier une ou deux de ces activités menées actuellement de front. Mais franchement, je ne sais pas encore lesquelles…
Romain Sida
Témoignage : Romain breveté ePlaneur
Témoignage sur Condor
Le logiciel Condor est de renommée internationale. Il a été choisi pour le 1er grand prix mondial de planeurs virtuels, organisé par la FFVP, en septembre 2021.
Voici le logo du 1er championnat de France ePlaneur organisé par la FFVP en 2023
Voici le logo du 2e championnat de France ePlaneur organisé par la FFVP en 2024
Nous avons participé à ce 2e Championnat de France ePlaneur 2024.
Voir un article qui le concerne : Championnat de France ePlaneur 2024