Initiation ePlaneur

Une initiation pour apprendre à voler en virtuel en planeur avec des conseils, des exemples et une assistance.

Bienvenue sur la page « Initiation ePlaneur » avec  Condor 2 

Cette page s’adresse à ceux qui souhaitent s’initier aux vols virtuels en planeur avec le logiciel Condor.

Pratiquer du ePlaneur consiste à voler virtuellement en planeur.

Préambule

Pour voler, faut-il encore savoir piloter un planeur !

Ce document n’a pas pour vocation d’apprendre les bases du pilotage d’un planeur

Pour apprendre à piloter et comprendre comment un planeur se comporte en vol, il y a deux possibilités :

  • Suivre un stage dans un club de planeur. Vous serez alors encadré par un moniteur simulateur et un instructeur, tous les deux qualifiés FFVP.
  • Apprendre en autodidacte à l’aide des Vidéos de formation de la FFVP

FFVP : Fédération Française de Vol en Planeur

La suite de ce document s’adresse donc a des personnes ayant un minimum de connaissances du pilotage d’un planeur.


Après plus de 4 années d’expérience, nous sommes convaincus que la meilleure façon d’apprendre à voler consiste à le faire en groupe. Notre approche s’oriente donc vols en réseau.

La page Voler en réseau fournit toutes les explications pour comprendre ce que cela signifie et comment nous l’organisons.

Nous utilisons souvent l’acronyme FPL de FlightPlan (Plan de vol) qui est aussi l’extension des fichiers concernés. Pour tout savoir sur les plans de vol consulter : Le Plan de vol Condor en détail

Afin d’avoir une vue d’ensemble, certains détails sont masqués.
Cliquer sur les paragraphes précédés d’un signe pour les révéler.

Trame d’un vol en réseau

Cliquer pour voir la trame d'un vol en réseau

Un vol en réseau nécessite de convenir préalablement :

  • d’un rendez-vous à une heure bien précise pour commencer le vol,
  • du serveur Discord pour communiquer,
  • et du serveur Condor pour accéder au vol.

Quelques instants avant le début du vol, chaque participant se connecte au serveur Discord convenu afin de :

  • vérifier les bons réglages du microphone et du casque audio pour communiquer,
  • répondre aux questions préalables au vol,
  • donner quelque informations sur le vol prévu.

Lorsque le serveur Condor ouvre le vol, chaque participant se connecte à ce serveur. Il choisit ensuite son planeur, le ballaste au besoin et se connecte au vol.

Une fois en piste, il faut alors :

  • préparer le planeur au décollage
  • assurer la mise en l’air
  • franchir la ligne de départ
  • réussir le circuit prévu
  • franchir la ligne d’arrivée
  • réaliser une prise de terrain et atterrir sur l’aérodrome prévu
  • enregistrer la trace de son vol

Pour toutes ces étapes, vous trouverez des informations dans la suite du document

Le serveur Discord

Cliquer pour voir des informations sur le serveur Discord

Nous utilisons généralement le serveur Discord ePlaneur, mais aussi des serveurs dédiés à certaines entités comme :

  • Colibri pour l’île de la Réunion

Pour recevoir une autorisation d’accès à ces serveurs, formuler une demande via ce lien : Contact

Une fois autorisé sur un serveur, il suffit d’ouvrir Discord et se connecter sur le serveur concerné. Voici un exemple (qui mériterait une mis à jour) :

Une icône dans la colonne de gauche représente le serveur.

En cliquant sur cette icône, la connexion se réalise et affiche les salons.

Organisation des salons

Le serveur est organisé en salons, selon la terminologie utilisée par Discord. Il existe des salons Textuels et Vocaux

Un salon textuel s’identifie par un nom précédé de # dont la fonction permet de communiquer par message (tchater)

Nous en avons créé deux à l’image de ceux de la FFVP :

  • # informations
  • # tchat

Un salon vocal s’identifie par un nom dans une catégorie. Nous avons reproduit l’organisation de la FFVP

Cet exemple (qui mériterait aussi une mis à jour) :

Il y a 3 catégories : AU SOL, EN VOL et STAFF

  • AU SOL comporte 2 salons vocaux
    • Discussions
    • Aide Technique
  • EN VOL comporte un salon vocal
    • Organisation.
    • Lors de la première compétition organisée par la FFVP en décembre 2021, il y avait plusieurs groupes, donc plusieurs salons vocaux dans cette catégorie
  • STAFF comporte un seul salon vocal
    • Privé. Protégé par un mot de passe pour y accéder

L’intérêt d’avoir plusieurs salons vocaux permet d’isoler les conversations. Exemple : lorsqu’un pilote rencontre un problème technique, il se connecte au salon Aide Technique avec celui ou ceux qui peuvent l’aider, sans déranger les autres pilotes en vol.

Nous n’aborderons pas les autres fonctionnalités de Discord.

Le serveur Condor

Cliquer pour voir des informations sur le serveur Condor

Le serveur Condor est un véritable chef d’orchestre d’un vol en réseau.

Nous utilisons celui du Comité Régional Auvergne Rhône Alpes. Il se nomme FFVP AuvRAlpes Serv-1 et s’affiche (*) dans la Server List du site Condor Soaring.

(*) Le serveur n’apparait dans la Server List que plusieurs minutes après son démarrage.

Pour éviter ce temps d’attente, utiliser l’adresse : 51.210.45.86:56600

Comme des procédures de secours existent, ajouter toutes ces adresses dans le carnet concerné. Il s’agit de l’Address book de la fenêtre Multiplayer de Condor comme le montre l’image ci-après :

Connexion au serveur Condor

Un clic sur une adresse renseigne le bloc CONNECT TO de la fenêtre Multiplayer de Condor

Image pour montrer qu'un clic sur une ligne de l'adress book transfère l'adresse IP et le port utilisé dans le boite Connect To

Ensuite, un clic sur le bouton Join assure la connexion au plan de vol. Le ePilote peut alors choisir le planeur avec lequel il souhaite voler et le ballaster au besoin.

Finalement un autre clic sur Join permet d’entrer dans le vol.

Fonctionnement du serveur Condor

Nous le programmons pour l’activer à une heure précise, avec un plan de vol déterminé.

Cycle de fonctionnement

Une fois ouvert, le serveur Condor offre une fenêtre de connexion de 10 mn pour les vols d’initiation. Cette fenêtre est de 15 mn pour les vols standards, et de 20 mn pour les vols de niveau compétition.

Cette fenêtre de temps s’appelle Stop Join et s’affiche sous forme de temps restant en haut à gauche de l’écran Condor. Une fois ce temps écoulé, plus personne ne peut accéder au serveur.

Après la fin du Stop Join, une temporisation démarre selon un paramètre du plan de vol. Cette temporisation, généralement fixée à 5 mn, retarde l’ouverture de la ligne de départ. Le temps restant étant toujours affiché en haut à gauche de l’écran Condor.

Une fois la ligne de départ ouverte, les planeurs peuvent alors la franchir et commencer le circuit.

Rôle du serveur Condor

Il garantit et protège le plan de vol contre toute modification.

Cela implique que le choix du planeur reste strictement limité à ceux définis par le plan de vol. Généralement une classe de planeurs (15m, 18m…) parfois un planeur particulier comme le Diana 2 par exemple.

Le serveur Condor :

  • Refuse toute connexion au vol si le participant n’a pas les mêmes versions :
    • du logiciel Condor,
    • ou du Hangar de Condor,
    • ou encore de la scène définie par le plan de vol
  • Ejecte les participants dont le réseau est insuffisant (*) pour garantir la fluidité des images.

(*) Explications. Un planeur qui vole à 108 km/h parcours 30 m/s.

Le serveur envoie continuellement la position de chaque planeur à tous les participants. Si le temps de réception est de l’ordre de 333 millisecondes, la position sera à 10 m près, 20 m pour 666 ms et 30 m pour 1000 ms.

A 200 km/h doubler ces valeurs.

Lorsqu’un participant, rate un ou plusieurs envois du serveur, à cause d’un réseau de mauvaise qualité, il se produit des Lags. Le planeur concerné se déplace alors par saccades à chaque synchronisation.

Quand ceci devient inacceptable, le serveur déconnecte le planeur concerné. Celui-ci peut continuer son vol, mais tout seul, sans voir les autres planeurs !

Choisir son planeur

Cliquer pour voir quel planeur choisir

Pour une initiation aux vols ePlaneur, nos plans suggèrent d’utiliser le planeur Diana 2.

Il s’agit d’un superbe planeur, d’envergure 15 m, disponible gratuitement avec Condor. Avec une finesse de 50, il s’agit plutôt d’un planeur haut de gamme.

Dans une première phase d’initiation, il peut parfaitement s’utiliser sans se préoccuper des volets. Ensuite, en exploitant tout le potentiel des volets, les performances s’envoleront.

Préparer le planeur au départ

Cliquer pour voir comment préparer un planeur au départ

Lors de la mise en piste pour une mise en l’air en aérotracté, Condor assure automatiquement certains réglages :

  • Train d’atterrissage : sorti
    • Alors qu’il serait rentré pour un départ en l’air.
  • Ballast : vides
  • Centrage du planeur : zéro
  • Aérofreins (AF) : rentrés, même si la commande du joystick n’est pas à la bonne position !
    • Pour cette, raison il convient de remettre la curseur à la bonne position et vérifier que les AF sont bien rentrés.
  • Position des volets du Diana 2 : +8°
  • Compensateur (Trim) : zéro (*)

(*) Vouloir décoller un Diana 2 en aérotracté avec un trim à zéro, le ferait cabrer comme lors d’un décollage au treuil. Le pilote devrait alors réagir violemment au manche à piquer pour éviter une catastrophe avec l’avion remorqueur.

Afin de décoller sereinement le planeur Diana 2 en aérotracté, régler le compensateur vers -70. Pour cela, agir sur les touches Inser et Suppr du clavier.

Inser agit à piquer et Suppr à cabrer, la valeur du réglage s’affiche dans le coin inférieur droit de l’écran. Bien vérifier qu’il s’agit de moins 70 et non pas de plus 70.

Avec du ballastage, ce réglage doit se rapprocher de zéro selon la quantité d’eau embarquée.

Lorsque un vent léger (~15 km/h) est dans l’axe de la piste, le décollage se fait « presque » tout seul. Inutile de toucher au manche ni aux palonniers.

Après le largage avec la touche R (Release) du clavier, le Diana 2 se stabilise aux alentours de 110 km/h affiché au badin.

Assurer la mise en l’air

Cliquer pour voir comment assurer la mise en l'air

Selon la direction du vent, voici quelques conseils pour le planeur Diana 2 correctement préparé au départ. Pour un vent :

  • dans l’axe de la piste, le décollage se fait « presque » tout seul. Si besoin apporter de toutes petites corrections au manche pour agir sur la profondeur (*)
  • de travers, mettre du manche du côté d’où vient le vent et du palonnier de l’autre côté. Pendant le roulage, gérer l’amplitude au manche (*) et aux palonniers.

(*) Une fois en l’air, régler le compensateur en conséquence.

Généralement, se laisser remorquer jusqu’au maximum autorisé par le plan de vol. Lorsque l’avion remorqueur battra des ailes, signe que le maximum est atteint, alors :

  • larguer le câble,
  • rentrer le train,
  • se diriger ensuite vers la balise de Départ.
    • Vitesse suggérée : 150 km/h en réglant les volets à +3°

Pour voir les balises, presser la touche J (comme Jalon) du clavier.

Pour se diriger en utilisant le PDA du planeur, presser la touche 2 du clavier.

Non pas la touche 2 du clavier numérique,
mais la touche située au-dessus des touches A et Z de la partie alphabétique.

Le PDA du planeur affiche alors un système de navigation comme celui-ci.

Cette image est un exemple

Tout en haut de l’écran, le PDA affiche le nom de la prochaine balise.

Il s’agit généralement de TO: DEPART

Lorsque la boule noire est à 12 h, comme sur l’image, le planeur se dirige alors vers cette balise en tenant compte de la dérive du vent.

Franchir la ligne de départ

Cliquer pour voir comment franchir la ligne de départ

La Ligne de départ a pour nom Start dans le plan de vol de Condor. Elle s’appelle aussi Porte dans le langage courant. En compétition sa largeur est de 5 km.

Le pilote a tout intérêt à emmagasiner un maximum d’énergie au départ. Il doit donc franchir cette porte, le plus haut possible avec la plus grande vitesse possible.

Mais le pilote doit respecter trois règles :

  • L’heure et la durée d’ouverture de la porte
  • L’altitude QNH maximale définie dans le plan de vol (le FPL)
    • Elle peut se lire sur le PDA du planeur avec la touche 1 du clavier
  • La vitesse sol de franchissement, limitée à 170 km/h

Rappel de la chronologie d’un vol ePlaneur d’initiation en réseau
10 mn de Stop Join pour se connecter au serveur, voire se reconnecter en cas de problème
5 mn d’attente avant l’ouverture de la porte (permet de prendre de l’altitude)
15 mn d’ouverture de la porte pour prendre le départ.

Si le pilote réussit à prendre suffisamment de hauteur, pour se trouver largement au dessus de l’altitude maximale fixée, alors :

  • Commencer par s’éloigner de la porte du coté opposé au circuit.
  • Tourner ensuite de 180° pour aligner le planeur face à la porte.
  • Sortir alors les aérofreins pour arriver proche du haut de la porte
  • Choisir un point d’aboutissement, pour se trouver sur la 1ère branche du circuit, au plus près :
    • d’un thermique
    • ou d’une paroi au vent.

Voici un exemple pour un vol de pente avec un vent venant de la gauche.

La pointe de la flèche en jaune montre l’endroit idéal pour franchir la porte afin d’arriver au plus près de la paroi.

Cliquer pour voir comment franchir la ligne de départ le plus haut possible

Franchir le plus haut possible

Utiliser la touche 2 du PDA pour lire le TTG.

Le Time To Go représente le temps pour arriver à la balise (piquet blanc et rouge).

  • Le format est HH:MM:SS
  • Dans cet exemple il s’agit de 2 mn et 2 secondes soit 122 secondes

Lire ensuite le taux de chute affiché sur le variomètre pour calculer mentalement l’altitude susceptible d’être perdue.

Ajuster les AF pour arriver, juste en dessous du maximum possible. Passer au-dessus de cette altitude ne valide pas le départ.

Lors de compétitions officielles, avec un départ de type Regate, cela entrainerait des pénalités et l’impossibilité de faire demi tour, sous peine d’une disqualification.

Attention la balise est au centre d’une ligne qui fait 5 km de large. Si le point d’aboutissement s’écarte de la balise, en tenir compte en minorant le TTG affiché.

Cliquer pour voir comment franchir la ligne de départ le plus vite possible

Franchir le plus vite possible

Rappel de la règle à respecter
Franchir la ligne de départ à moins de 170 km/h vitesse sol.

Sauf à utiliser un calculateur GPS de vol comme XCSoar par exemple, le planeur ne dispose que du badin . Celui-ci affiche une vitesse air (Vi : Vitesse Indiquée).

Lorsque le vent est pile de travers, la vitesse air indiquée par le badin fournit la vitesse sol. Mais cette situation reste excepetionnelle.

Selon la composante du vent dans l’axe du planeur, minorer ou augmenter, la vitesse indiquée.

  • Pour un vent de face à 15 km/h, Vi ne doit pas excéder 185 km/h
  • Pour un vent arrière à 15 km/h, Vi ne doit pas excéder 155 km/h

En cas d’excès de vitesse, en compétition, les pénalités peuvent être importantes.

Réussir le circuit prévu

Selon la topologie du circuit, le pilote choisira de prendre de l’altitude :

  • en spirale dans un thermique,
  • ou en dynamique sur une pente.

Nous n’aborderons pas le vol d’onde, car les turbulences au décollage et à l’atterrissage nécessitent une très grande maîtrise du vol en planeur.

Cliquer pour voir comment réussir une spirale

Comment spiraler ?

Rappel du règlement ePlaneur de nos vols en réseau
Spiraler exclusivement à gauche tant que la porte n’est pas franchie,
puis encore sur les 10 premiers kilomètres du circuit.

Avec un Diana 2 non ballasté, spiraler à une vitesse indiquée légèrement inférieure à 110 km/h avec les volets à +14°

Utiliser le PDA du planeur

Une aide efficace en spirale, consiste à utiliser la touche 4 du PDA pour afficher la trace du planeur. Si cette trace est en :

  • Bleu, le planeur descend
  • Blanc, le planeur zérote
  • Rouge, la planeur monte

Des nuances de ces couleurs indiquent l’intensité du taux de descente (Bleu) ou de montée (Rouge).

  • Le rouge pâle indique que le planeur monte peu
  • Le rouge vif qu’il monte fort

Couplé au variomètre électrique, les Bip Bip donnent une indication du taux de montée.

Cliquer pour voir comment trouver les thermiques

Trouver les thermiques

En cas de difficulté pour trouver ou centrer un thermique, utiliser la touche H (comme Help) du clavier. Cela permet alors de voir les thermiques. Eh oui, Condor offre cette possibilité absolument magique !

Ceci n’est autorisé que pour les plans de vols (FPL) d’initiation. Cette possibilité permet au pilote de prendre des repères, de progresser tout en se forgeant une image mentale d’un thermique.

Attention
La touche H coûte une pénalité de 200 points par minute d’utilisation sur le score final.

Aperçu des Thermiques avec la touche Help

A droite de cette image, en violet, un « dégueulante » à éviter sous peine de perdre de l’altitude.

Au centre de l’image, le thermique et le nuage qui le coiffe :

  • Le cœur de l’ascendance est en rouge et les volutes latérales en jaune.
  • La vitesse de montée des bulles colorées fournit une indication de la vitesse ascensionnelle.
  • L’intensité des couleurs informe sur la jeunesse du thermique
    • Lorsque les couleurs commencent à pâlir, le thermique approche de sa fin de vie.

Cliquer pour voir comment monter en dynamique sur un pente

Comment monter en dynamique ?

Voici quelques conseils pour monter en dynamique le long d’une pente.

Rester au plus près de la pente côté au vent, en réduisant la vitesse à 110 km/h volets +8°.

Il convient de faire des huits le long de la pente, en faisant les virages de façon à s’écarter de la pente. Donc toujours tourner le dos à la pente, jamais face à la pente !

Arrivé au sommet de la pente ne jamais franchir la ligne de crête pour éviter une forte descendance !

Cliquer pour voir comment transiter

Comment transiter ?

Transiter consiste à passer d’un thermique à un autre ou d’une pente à une autre, parfois d’un thermique à une pente et vice versa.

La vitesse sera plus importante ~150 km/h au badin sur un Diana 2 avec les volets à +3°

Cette vitesse doit varier en fonction des mouvements de la masse d’air :

  • Réduire la vitesse lorsque le variomètre réduit le taux de chute
  • Augmenter la vitesse si le variomètre augment le taux de chute
  • Réduire considérablement la vitesse lors de la traversée d’un thermique, si l’intention n’est pas de spiraler. Cela s’appelle voler en dauphin.
  • Augmenter considérablement la vitesse si le planeur traverse un « dégueulante »

Franchir la ligne d’arrivée

Cliquer pour voir comment franchir la ligne d'arrivée

Dernière branche du circuit

Une fois le dernier TP franchi, vous êtes sur la dernière branche du circuit en direction de la ligne d’arrivée.

Le plan de vol prévoit une altitude minimale pour la franchir.

Afin d’optimiser cette arrivée il est inutile d’arriver trop haut, mais surtout pas trop bas.

Pour avoir une idée de la hauteur d’arrivée, utiliser la touche 3 du PD (boule rouge) pour lire le DDH.

Exemple d’affichage

Le DDH est la hauteur estimée à l’arrivée par rapport au minimum imposé.

S’il est négatif, comme le montre cet exemple, il faut reprendre au moins 167 m d’altitude ou réduire la vitesse.

S’il est positif, lire la suite pour comprendre comment gérer l’arrivée.

Comme vous ne volerez pas au Mac Cready, ce DDH va diminuer. Il faut alors estimer la vitesse de diminution du DDH en m/s et la reporter au TTG.

Le TTG est le Time To Go, c’est à dire le temps estimé pour arriver.

Exemple :

  • le DDH diminue de 1 mètre toutes les 2 secondes.
  • Le TTG affiche 00:01:40, soit 100 secondes.
  • La perte de hauteur estimée serait de 50 m par rapport au DDH

Ceci permet d’ajuster la vitesse afin d’arriver au plus près de l’altitude fixée.

  • Augmenter la vitesse de vol consommera plus de hauteur
    • Attention à la VNE
  • Diminuer la vitesse de vol consommera moins de hauteur
    • Attention à ne pas décrocher

Pour ne pas arriver en dessous de la ligne d’arriver, garder une marge d’un cinquantaine de mètres.

Réaliser une prise de terrain

Cliquer pour voir comment réaliser une prise de terrain et atterrir sur l'aérodrome prévu

Procédure d’atterrissage

Lorsque le planeur franchit la ligne d’arrivée (Finish), Condor considère le circuit comme bouclé. Vous pouvez ensuite faire absolument n’importe quoi, sans la moindre pénalité pour la performance.

C’est un moment libre, que beaucoup de pilotes apprécient pour se détendre. Ils font parfois des acrobaties ou d’autres exercices. Ces exercices sont utiles, car ils permettent de comprendre les limites de la machine et celles du pilote.

D’autres, comme nous, font demi-tour afin d’accompagner les retardataires dans leur fin de vol.

Comment atterrir ?

Cliquer pour voir comment atterrir

Nous allons maintenant expliquer comment atterrir, immédiatement après avoir franchi la ligne d'arrivée.

Commencer par consulter la carte VAC de l’aérodrome concerné. Il fournit la procédure d’approche.

Pour la suite, nous prendrons comme exemple l'aérodrome Le Puy - Loudes, avec un vent du 330° dans l'axe de la piste et une arrivée depuis le SSW.

Sur quelle piste atterrir ?

Le vent vient du 330°, donc parfaitement aligné sur la piste, dont les orientations sont :

  • 329° dans un sens,
  • et 149° dans l’autre.

Comme il faut toujours atterrir, le plus possible, face au vent, il convient d'atterrir sur la piste 33 orientée 329°

Comment atterrir ?

Réglementairement nous devons faire une prise de terrain côté Ouest de la piste.

  • Vous arrivez depuis le SSW (approximativement 205°) avec un cap ~25 °
  • La ligne d'arrivée se situe au milieu de la piste.

Voici un schéma approximatif de la prise de terrain en L (PTL). Photo prise à quelques kilomètres de l'arrivée.

Les 2 premières petites flèches représentent le virage à gauche après le franchissement de l'arrivée.

Les 3 dernières représentent dans cet ordre :

  • La Branche Vent Arrière (BVA)
  • L'étape de Base
  • La finale

Prise de terrain

Cliquer pour voir le schéma d'une prise de terrain et les explications pour chaque branche de la PTL
Orientation axe de la piste
Orientation Nord

Suivre ces étapes pour terminer le vol et atterrir :

  1. Franchir la ligne d’arrivée et poursuivre en ligne droite sur un cap orienté 25°
  2. Rejoindre la branche vent arrière, cap 240°
  3. Branche Vent Arrière (BVA) cap 150°
  4. Etape de Base, cap 60°
  5. Finale sur la piste 33 orientée 329°

Rejoindre la branche vent arrière

Sur la dernière branche du circuit nous arrivons sur un cap NNE aux alentours de 25°.

Une fois la ligne d’arrivée franchie, effectuer un grand virage à gauche afin de rejoindre un cap approximatif situé à 240°. Cette trajectoire est perpendiculaire à la piste.

Arrivé au niveau de la piste, poursuivre sur ce cap, en ligne droite, sur environ 1 km. Pendant ce temps il faut :

  • Déballaster si nécessaire,
  • Réduire la vitesse à 110 km/h
  • Mettre les volets à +14°
  • Commencer à régler le trim (le compensateur)

Idéalement, arriver en début de vent arrière à 300 m de hauteur sol. La piste étant à 832 m QNH, viser une arrivée vers 1150 m.

Si le planeur franchit la ligne d’arrivée à plus de 150 km/h, la réduction de la vitesse à 110 km/h augmente l’altitude du planeur. Il sera peut-être nécessaire de sortir les Aérofreins pour ne pas arriver trop haut en début de BVA.

BVA est l’acronyme de Branche Vent Arrière.

Vérifier visuellement la sortie des Aérofreins.

Branche vent arrière

Tourner ensuite à gauche de 90° pour se mettre parallèle à la piste avec un cap orienté 240 – 90 = 150°

Cette branche du circuit s’appelle la Vent Arrière, car effectivement le vent s’oriente dans cette direction.

Sur cette Branche Vent Arrière, il faut alors :

  • sortir le train d’atterrissage,
  • stabiliser la vitesse aux alentours de 110 km/h,
  • finir de régler le trim,
  • maintenir un peu d’AF pour perdre un peu d’altitude si vous êtes arrivé trop haut en début de BVA.

Arrivé au niveau du seuil de piste (regarder à gauche pour le voir), poursuivre en ligne droite sur plus d’un kilomètre. Objectif : arriver confortablement.

Cela représente ~40 secondes de vol.

Idéalement, arriver en fin de vent arrière à 200 m de hauteur sol, soit aux environs de 1050 m QNH

Etape de base

Faire un virage à gauche de 90° pour se mettre sur un cap 150 – 90 = 60°
Cette branche du circuit s’appelle l’Etape de Base.

  • Mettre alors les Aérofreins à 50%
  • Maintenir la vitesse stable à 110 km/h
  • Régler le trim en conséquence, car la sortie des AF impacte la vitesse

Idéalement, arriver en fin d’étape de base à 100 m de hauteur sol, soit aux environs de 950 m QNH

Finale

Un peu avant d’arriver sur l’axe de piste, faire un dernier virage à gauche de 90°. Puis s’aligner sur un cap 60 – 90 = 330°

L’axe de la piste est précisément sur le cap 329°

Cette branche du circuit s’appelle la Finale.

  • Adapter les AF pour aboutir vers le V de la piste
  • Maintenir la vitesse à 110 km/h mais ne plus toucher au trim, ni aux volets

Un peu avant de toucher la piste, tirer progressivement le manche pour faire un arrondi afin d’arriver parallèlement au sol.

Sortir progressivement 100% d’aérofreins et maintenir les ailes à l’horizontale jusqu’à l’arrêt du planeur.

Enregistrer le vol

Cliquer pour voir comment enregistrer la trace de son vol

Enregistrer systématiquement la trace des vols, même s’il s’agit d’un exercice ou qu’il se termine mal. Tenir à jour un carnet de vol et enregistrer la trace sur le Condor Club.

Voici un lien pour la procédure : Enregistrer un vol réalisé avec Condor

Lorsque un circuit existe pour recueillir les performances, les identifiants pour accéder au circuit figurent dans le résumé de l’introduction. Précisément au début de la fiche en bas à gauche de l’image du circuit.

Tant que notre scène SW ne sera pas officiellement prise en compte, ce n’est pas encore possible.

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