Bienvenue sur « Intérêt du vol virtuel » avec Condor
Le vol virtuel ne remplace pas les sensations du vol réel, mais il est important d’en avoir une approche constructive.
Voler en ePlaneur peut vraiment être un complément intéressant pour les vélivoles et une belle découverte pour les autres.
Le sommaire de cette page résume tout l’intérêt du vol virtuel en planeur (vol en ePlaneur)
et ce que l’on peut faire avec un équipement Condor à domicile.
Sommaire
Intérêt du vol virtuel en planeur
En complément, le lecteur peut aussi consulter une page intitulée Découvrir Condor. Le sujet y est abordé de manière plus descriptive avec certains éléments communs, c’est inévitable.
Economiser de l’argent
C’est probablement l’intérêt le plus important du vol virtuel en planeur avec Condor
Le coût d’un équipement Condor pour voler en ePlaneur est devenu très abordable. Il est possible d’avoir un équipement à domicile pour le prix de quelques vols. Voir la page Coûts pour en prendre conscience et voir les équipements sélectionnés par la FFVP.
Cet investissement est très rapidement amorti, car voler en ePlaneur ne coûte ensuite plus rien.
Pour en prendre conscience, lire ce très bel article qui s’intitule Pourquoi pratiquer avec Condor ? Clemens explique pourquoi il est intéressant et économiquement rentable de pratiquer le vol en planeur avec Condor. La comparaison avec le vol réel est faite de manière honnête et non partisane.
Economiser du temps
Il manque souvent du temps pour voler, l’intérêt du vol virtuel est d’optimiser ce temps si précieux.
Voler en planeur réel consomme beaucoup de temps et impose de nombreuses contraintes.
Le temps de vol rapporté au temps total consacré à l’activité est estimé à :
moins de 20 % en réel, avec beaucoup de contraintes,
plus de 90% en virtuel, avec très peu de contraintes.
Voler sans contraintes
Il est parfois difficile de trouver le bon moment pour voler parce que beaucoup de conditions doivent être réunies. L’intérêt du vol virtuel réside dans l’absence quasi complète de telles contraintes.
Avec Condor toutes ces contraintes n’existent pas.
Il suffit que le PC soit en état de fonctionnement, que Condor soit correctement installé et à jour.
Tous les planeurs sont toujours disponibles, bien propres et parfaitement entretenus.
Le planeur est immédiatement en piste, le remorqueur, toujours disponible vient s’aligner, les ailes sont automatiquement mises à l’horizontale et c’est parti. Tout cela ne prend qu’une minute environ.
Il est très facile de voler dans le monde entier, au départ de n’importe quel aérodrome et de terminer le vol quand on veut, n’importe où et même en l’air.
Apprendre à voler
Voilà encore une facette méconnue qui suscite de l’intérêt pour le vol virtuel.
Dans condor il existe une école de pilotage qui permet d’acquérir les bases du vol en planeur. Cela permet de commencer à voler en ePlaneur et se faire plaisir.
Plus sérieusement, vous trouverez des vidéos de formation au vol en planeur réalisées par la FFVP. Elles sont de très grande qualité et devraient permettre de s’auto former avec un équipement personnel Condor à domicile.
Le simulateur du club
Mais pour vraiment apprendre à voler en planeur, il vaut mieux le faire dans un club avec un moniteur simulateur. Il utilisera le même logiciel Condor que le vôtre. Le matériel du club (siège, joystick, palonniers, manettes) sera probablement un plus haut de gamme avec un dispositif de réalité virtuelle.
Etape par étape, le moniteur simulateur montrera les subtilités d’un vol en planeur. Vous serez probablement confronté à quelques difficultés pour les intégrer dans votre pilotage. Par un entrainement à domicile sur votre équipement personnel, vous réussirez à progresser, grâce à des exercices appropriés.
Vous pouvez progresser ainsi en virtuel, mais il faudra bien vérifier un jour que vous êtes capable de le faire en réel, sur un vrai planeur, avec une vraie météo… Un instructeur FI du club vous accompagnera dans votre progression jusqu’à l’obtention du brevet de pilote de planeur.
Acquérir de l’aisance
Pour piloter finement et tirer la meilleure performance de son planeur, il faut être à l’aise et avoir des automatismes. Ils ne s’acquièrent qu’au fil des heures de vol. Voler seul n’est certainement pas la manière la plus intéressante pour accumuler des heures et des heures de vol.
Condor offre la possibilité de voler à plusieurs. Consulter la page Voler en réseau pour en prendre conscience.
Dans une ambiance amicale et chaleureuse, les pilotes échangent à la radio leur expérience et leurs connaissances. Chacun progresse et peut ainsi situer son niveau de pilotage sur des circuits, où chacun vole avec le même planeur, dans la même aérologie.
Il est rare dans un club d’avoir deux machines rigoureusement identiques et de voler en circuit. C’est peut-être la compétition en planeur réel qui se rapproche le plus du vol en réseau avec Condor.
Quoi faire avec un équipement Condor à domicile ?
Voler seul, pour le plaisir
Une envie de voler alors que la météo n’est pas favorable ? Quelle que soit l’heure, ayez le réflexe ePlaneur.
Il suffit de choisir la météo, un planeur, l’endroit désiré pour voler et appuyer sur Start flight. C’est tout l’intérêt du vol virtuel.
A l’heure du repas, pour répondre au téléphone ou soulager un besoin, mettre le vol en pause. Condor 2 attendra alors patiemment votre retour.
Voler à plusieurs, pour partager un vol
Condor offre plusieurs possibilités de partager un vol grâce à la fonction Multiplayer. Chacun peut organiser une petite rencontre entre amis.
Nous organisons régulièrement des vols en réseau. D’autres communautés Condor en organisent encore plus fréquemment.
Voler pour progresser
Le sujet a été abordé précédemment dans le chapitre Apprendre à voler. Nous allons l’aborder de manière plus approfondie pour découvrir d’autres aspects intéressants du vol virtuel avec Condor.
Pour bien comprendre et intégrer ce qui suit, le lecteur doit avoir à l’esprit que Condor est un vrai simulateur de vol en planeur.
Choisir la météo
Condor permet un large choix de conditions météorologiques. Pour en savoir davantage consulter la page Définir la météo
Intégré à un Plan de vol, la météo est parfaitement reproductible. Un pilote peut ainsi mieux appréhender une performance de pilotage. Dans la vraie vie c’est plus difficile, car le facteur météo, très aléatoire, joue un rôle prépondérant.
Prendre conscience des limites
Pour vraiment progresser un pilote doit parfois taquiner des limites à ne pas franchir. Il doit savoir rattraper une situation qui pourrait mal se terminer :
- casse câble
- rattrapage de plan
- décrochage
- virage engagé
- départ en vrille
- vitesse excessive
- …etc.
Condor permet de tester et travailler EN TOUTE SECURITE de nombreuses situations à risque. Nous allons en aborder quelques unes.
Voler avec beaucoup de vent
Le vent génère de la turbulence. Il est rarement dans l’axe de la piste et sujet à variations. Chacun a des limites, du débutant au pilote nouvellement breveté.
Dans certaines conditions de vent, le vol en solo n’est pas autorisé. Les phases de décollage et d’atterrissage se font alors par un instructeur en biplace.
Pour y remédier, il suffit régler la météo de Condor 2 et s’entrainer en ePlaneur, sur un monoplac,e à décoller puis atterrir.
Il faut accepter de casser un bon nombre de remorqueurs et de planeurs avant de maitriser certaines situations. Plusieurs atterrissages se termineront en dehors de la piste. Et alors, c’est du virtuel !
Mais le pilote progressera. Il sera peut-être en mesure, une prochaine fois, d’assurer lui-même certains décollages et atterrissages par vent un peu plus fort.
Atterrir dans un champ
Pour un pilote en qualification campagne, il est formateur d’atterrir dans un champ. Pour un pilote qui envisage un grand vol sur la campagne, il peut être prudent de rafraichir les réflexes.
Comme il est difficilement envisageable de le faire en réel, il n’y a qu’à le faire en ePlaneur. La scène ACPH intègre 53 champs vachables pour s’entrainer à les repérer du ciel et s’y poser.
Ces exercices peuvent servir un jour à sauver un planeur, voire votre vie.
Atterrir sur une pente
Un minimum d’entrainement s’impose avant de réussir bon du premier coup. Que se passe-t-il si le pilote arrive du mauvais côté ? Que se passe-t-il si le planeur s’immobilise dans l’axe de la pente ?
Pour le découvrir, il suffit faire ces expériences avec Condor 2 et la scène ACPH. Beaucoup de champs vachables sont en pente, ils permettent un atterrissage sans endommager le planeur.
Taquiner la VNE
Il est très instructif d’être aux commandes d’un planeur virtuel et de s’approcher de la VNE.
Ne faut surtout pas le faire en réel mais avec Condor, à différentes altitudes et différentes conditions de turbulence. Il n’y a pas de danger, c’est du ePlaneur.
Après avoir détruit quelques planeurs, le pilote comprendra mieux la vitesse à ne pas dépasser. Ensuite, il volera plus vite en réel, tout en gardant une bonne marge de sécurité.
En volant plus vite, le pilote élargit progressivement sa zone de vol. Il aura ainsi la grande satisfaction d’explorer de nouvelles zones.
Modifier le centrage du planeur
Pour éviter d’être en danger le planeur doit être correctement centré. Mais que se passe-t-il s’il ne l’est pas ? Difficile d’imaginer de prendre le risque d’un accident dans la vie réelle !
Il est possible de le faire avec Condor pour percevoir les modifications du comportement du planeur. Voir le chapitre réglages du planeur
Cet exercice est d’autant plus important que pour :
- certains pilotes, il faut utiliser des gueuses pour atteindre la masse minimale
- certains planeurs, il faut ballaster la queue pour avoir un centrage correct selon le poids du pilote
Le pilote pourra ainsi identifier un éventuel défaut de centrage de son planeur et en parler avec son instructeur.
Décoller au treuil
Faut-il aller à Vichy, au Puy ou ailleurs pour décoller au treuil ?
Il suffit de paramétrer Condor et le faire à Issoire ou depuis tout autre aérodrome de n’importe quelle scène.
Préparer un stage
Faut-il attendre d’être sur place et perdre un jour ou deux avant le « lacher » pour voler en solo ?
Il est parfaitement possible préparer son calculateur de vol avec Condor et découvrir la région, les contraintes réglementaires…etc. Vu le coût d’un stage, gagner une journée en vaut vraiment la peine.